Carl Gustav Jung

Les crises, les bouleversements et la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d’indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie.

La solitude ne vient pas de l’absence de gens autour de nous, mais de notre incapacité à communiquer les choses qui nous semblent importantes

Ceux qui n’apprennent rien des faits désagréables de leurs vies, forcent la conscience cosmique à les reproduire autant de fois que nécessaire, pour apprendre les leçons du drame qui est arrivé. Ce que tu nies te soumet. Ce que tu acceptes te transforme.

Là où l’amour règne, il n’y a pas volonté de puissance et là où domine la puissance, manque l’amour. L’un est l’ombre de l’autre.

Tu n’y verras clair qu’en regardant en toi. Qui regarde l’extérieur rêve. Qui regarde en lui-même s’éveille.

Changer, c’est à la fois naître et mourir.

En chacun de nous existe un autre être que nous ne connaissons pas. Il nous parle à travers le rêve et nous fait savoir qu’il nous voit bien différent de ce que nous croyons être.

Il n’y a pas de lumière sans ombre et pas de totalité psychique sans imperfection. La vie nécessite pour son épanouissement non pas de la perfection mais de la plénitude. Sans imperfection, il n’y a ni progression, ni ascension.

Tout ce qui ne remonte pas en conscience revient sous forme de destin.

Autant que je puisse en juger, le seul but de l’existence humaine est d’allumer une lumière dans l’obscurité de l’être.

Soyez ce que vous avez toujours été.

Votre vision devient claire lorsque vous pouvez regarder dans votre cœur. Celui qui regarde à l’extérieur de soi ne fait que rêver ; celui qui regarde en soi se réveille.

Je ne suis pas ce qui m’est arrivé, je suis ce que je choisis de devenir.

Trouvez ce dont une personne a le plus peur et vous saurez de quoi sera faite sa prochaine étape de croissance

Un homme qui n’a pas traversé l’enfer de ses passions ne les a jamais surmontées.

Le rêve est la petite porte cachée dans le sanctuaire plus profond et plus intime de l’âme, qui s’ouvre à la nuit cosmique primordiale qu’était l’âme bien avant il soit un esprit conscient.

Là où règne l’amour, la puissance individuelle n’a nul pouvoir, et là où domine cette puissance, il n’y a point d’amour. Il est difficile de croire que ce monde si riche puisse être pauvre au point de ne pouvoir offrir un objet à l’amour d’un être humain. Il offre à chacun un espace infini. C’est bien plutôt l’incapacité d’aimer qui enlève à l’homme ses possibilités. Notre monde n’est vide que pour qui ne sait pas diriger sa libido sur les choses et les hommes et se les rendre vivants et beaux. La beauté ne réside pas dans les choses, mais dans les sentiments que nous conférons aux choses. Donc, ce qui nous contraint à créer de nous-mêmes un substitut, ce n’est pas le manque extérieur d’objets, c’est notre incapacité de saisir avec amour une chose hors de nous. Certes, les difficultés des conditions d’existence, les contrariétés de la lutte pour la vie, nous accablerons, mais, d’autre part, des situations extérieurement pénibles ne contrarieront pas l’amour ; au contraire, elles peuvent nous éperonner pour de plus grands efforts, nous amenant à inscrire toute notre libido dans la réalité.

CARL GUSTAV JUNG

Carl Gustav Jung est un médecin psychiatre Suisse. Fondateur de la psychologie analytique et penseur influent, il est l’auteur de nombreux ouvrages

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