
On dit que c’est le dernier coup qui brise le rocher.
Le 400e. Celui que l’on remarque. Celui que l’on célèbre.
Mais ce n’est pas ce seul coup qui a accompli le miracle.
Ce sont les 399 coups précédents, tous invisibles, souvent ignorés, parfois même moqués,
qui ont préparé le terrain.
Chaque coup avait son importance.
Même ceux qui semblaient vains,
ceux qui ne laissaient aucune trace,
ceux qui faisaient plus mal à celui qui frappait qu’au rocher lui-même.
Ils comptaient.
Ils affaiblissaient. Ils fissuraient, en silence.
Ils étaient la promesse d’un changement à venir.
La vie fonctionne de la même manière.
Tu essaies. Tu t’épuises. Tu doutes. Tu avances à peine.
Et soudain, quelque chose cède.
Une porte s’ouvre. Un mur tombe.
Mais ce n’est pas un miracle. C’est l’aboutissement.
Tu ne vois pas toujours les effets de tes efforts immédiatement,
mais chaque pas que tu fais construit une victoire à venir.
Ne te décourage pas si rien ne semble bouger.
Ne crois pas que tes efforts sont vains.
Ce n’est pas parce que le rocher ne se casse pas que tu n’es pas en train de le briser.
Continue.
Parce qu’un jour, peut-être au 400e coup, tout changera.
Et ce jour-là, tu comprendras que tu n’as jamais perdu ton temps.
Tu étais en train de bâtir ta force.